Avec l’automne qui se fait ressentir comme un coup de foudre, on se croirait plus proche de l’hiver que de l’été que l’on vient tout juste de quitter. Amphibiens et reptiles de tous genres se font de plus en plus rares. J’étais tout à fait surpris d’y trouver cette rainette versicolore au bas d’un arbre.

Hyla versicolor, la rainette versicoloreHyla versicolor, la rainette versicolore

Oui, la semaine dernière j’entendais les rainettes chanter au haut de leurs arbres. Mais la fin de semaine a apporté pluie et temps froid. Ma première impression, elles se préparent à hiberner. C’est alors que je me pose la question, quelles sont les caractéristiques d’hibernation spécifique a la rainette versicolore.

Hyla versicolor, la rainette versicoloreHyla versicolor, la rainette versicolore

Ma croyance était qu’elles vont prendre refuge dans un terrier souterrain à l’abri du gel pour leur hibernation hivernale. Bien qu’elle puisse le faire pour être à l’abri des prédateurs, la rainette versicolore a une tolérance élevée au gel. Elles peuvent survivre une congélation jusqu’à 80 % de la masse de leur corps pour la durée de l’hibernation. Une fois décongelées au printemps, elles reviennent en pleine forme sans aucune séquelle. Les rainettes versicolores sont protégées par un antigel dans leur système. Il empêche l’eau de leur corps de se congeler solide. Ceci empêche le gel d’endommager leurs organes et autres parties importantes du corps de la rainette. Quand elles sont gelées, leurs poumons, le cœur et d’autres organes cessent de fonctionner. L’activité cérébrale de la rainette versicolore en devient presque inexistante.

Hyla versicolor, la rainette versicolore Hyla versicolor, la rainette versicolore Hyla versicolor, la rainette versicolore

Pour ce qui est des photos, la tâche en était aussi difficile que de trouver ces petites rainettes bien camouflées dans l’obscurité de la forêt. (Un gros merci à M.C. pour ses yeux d’aigle) Je n’avais pas de moyens d’éclairage artificiel adéquats pour la tâche, alors les photos sont prises en lumières naturelles. J’ai utilisé un réflecteur pour essayer de déboucher certaines ombres. Une chance que la rainette était figée de froid. Les photos sont prises a 100 et 200 ISO pour une durée de 8 a 20 secondes a des ouvertures de f/27 a f/38. L’appareil utiliser est un Nikon D810 avec une lentille Micro Nikkor de 105mm. Le tout monté sur un trépied Manfrotto 055XPROB.

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